Exposition « La SAGA des VACANCES »

La loi de 1936 sur les congés payés ouvre au français des été inconnus et devient ainsi « l’an 1 » d’un mouvement populaire, qui entraînera au fil des ans des millions de citoyens, petits et grands : LES GRANDES VACANCES D’ÉTÉ...

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Quelques photos de l’exposition La SAGA des VACANCES

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Exposition La SAGA des VACANCES : finalité et thèmes développés

Affiche de l’exposition La Saga des Vacances

La loi de 1936 sur les congés payés ouvre au français des été inconnus et devient ainsi l’an 1 d’un mouvement populaire qui entraînera au fil des ans des millions de citoyens, petits et grands : LES GRANDES VACANCES D’ÉTÉ.

Au hasard des lieux, des activités, des modes d’hébergement et de transport, des loisirs, nous allons nous promener au fil des jours d’été. Cette exposition est un voyage dans le temps, et notamment dans les années 50/60, période emblématique de la démocratisation des vacances et du tourisme, ainsi que dans l’espace et plus particulièrement en Bretagne, qui a pris une place importante dans l’accueil touristique, pour devenir la 2ème région des destinations d’été. Bien sûr on y racontera le bord de mer, dont l’engouement populaire en a fait la destination favorite des vacanciers, mais aussi de l’arrière pays, avec son territoire rural et son riche patrimoine.

Tantôt en colonie de vacances ou en camp scout, tantôt en pension de famille ou en camping, le chemin de visites est parcouru de plaisirs, de souvenirs à partager. Nous en profiterons pour expliquer et raconter l’histoire de ces types de vacances.

Vacances et été, aujourd’hui cela nous paraît une association naturelle, normale. On se demande même comment on a pu s’en passer. Un été sans vacances c’est un été sans soleil.
La grande transhumance estivale, avec ses chassés croisés du nord au sud et de l’est à l’ouest, est devenue un rendez vous majeur de notre société.

En train, à vélo, en voiture, ou bien encore en avion pour aller plus loin et plus vite, la découverte de nouveaux horizons fait déplacer des populations entières, qui viendront séjourner en pension de famille, en colo, en camping ou encore en village ou club de vacances.

On y découvrira de nouveaux loisirs, de nouveaux sports, de nouveaux amis, de nouvelles émotions, dont on gardera le souvenir.

Paul Lafargue* écrivait fin du 19ème un essai, intitulé « le droit à la paresse » et qui se voulait un manifeste du droit au repos, au plaisir, à la jouissance d’un temps libre, pour soi. C’est bien ce droit aux congés payés pour tous et dont 1936 fut le déclencheur, qui a été un formidable catalyseur, accélérateur du développement du tourisme, des voyages et de la villégiature. Cela a été également un vecteur essentiel au concept de la société des loisirs chère à Joffre Dumazier*, dont on peut dire aujourd’hui qu’elle est un élément emblématique de notre civilisation moderne.

Le concept des vacances a débuté il y a 150 ans, mais il n’était accessible qu’à une partie de la population et c’est une véritable explosion des départs que notre société a vécue depuis 1936. Elle a permis à tous de profiter du temps libre, du plein air, du soleil, de la plage, des joies de la mer, de la nature, des voyages, de la découverte... de la liberté.

La preuve, en 1951, on compte 8 millions de départ en vacances, ils sont 20 millions en 1966, soit 39% de la population française et 50% en 1974, et le nombre de journées vacances de nos compatriotes est passé de 1961 à 1981 de 400 à 882 millions.

C’est ce que l’on peut appeler :

LA SAGA DES GRANDES VACANCES

7 thèmes sont développés dans l’exposition, organisés en 2 volets :

Le Front Populaire et les Congés Payés

L’origine de la démocratisation des vacances trouve ses fondements dans la vague des événements de mai et juin 1936, qui ont suivi l’élection ayant mis le Front Populaire au pouvoir.

Sous l’impulsion du sous-secrétaire d’état aux loisirs Léo Lagrange, elle accorde, aux salariés de plus d’un an de service, 12 jours de vacances. C’est « l’an I du bonheur »

Les départs en vacances

Les départs en vacances, en train ou en voiture, avec la joie du voyage, mais aussi ses petits désagréments, sont accompagnés de toutes sortes de bagages pour emmener tout ce dont on aura besoin pour passer un séjour agréable.

À pied, à vélo ou en auto, tous les moyens sont bons pour s’évader, mais en ce début d’été des années 50, c’est bien le train qui est le symbole des grandes évasions estivales. C’est le grand chassé croisé des bagages en tout genre, de la valise en carton bouillie à la malle cabine, selon les moyens et la destination de ses propriétaires.

Bien sûr les grands départs ne concernent pas que le rail. La route aussi va amener les vacanciers, en vélo tout d’abord, puis en automobile à partir des années 50, sur des routes encore peu adaptées aux nouveaux trafics, à leurs destinations finales. C’est l’exode estival avec son lot d’embouteillages. Le dernier effort avant l’accession aux joies de l’été et de la liberté.

Les vacances collectives des enfants, entre colonies de vacances et scoutisme

Après guerre, dans les années 50, la femme s’émancipe, mais surtout elle travaille.

Les congés des entreprises (2 semaines en 36, 3 en 56, 4 en 68 et 5 en 82), ne sont pas en concordance totale avec les congés scolaires.

Pour les familles dont le père et la mère travaillent ou ne peuvent partir, le problème des vacances des enfants se pose. Comment les occuper ? Où les emmener ? Autant de questions fondamentales à résoudre pour que l’été se passe bien.

Bien sûr pour certains il y a Pépé et Mémé qui sont restés à la campagne, et qui pourront accueillir, dans l’air pur et la nature, les petits citadins. Mais tout le monde n’a pas la chance d’avoir des grands parents disponibles, au bon air et en mesure d’accueillir leurs petits enfants.

Il y a donc les colonies de vacances, qui permettront dans des conditions peut être sommaires, mais de sécurité, de garnir les vacances. En tout cas, les enfants y trouverons pleins de copines et copains, et même si les départs sont parfois un peu pleurnichards, les retours sont eux souvent remplis de bons souvenirs.

Et puis il y a aussi les camps scouts, ou guides, ou éclaireurs, selon la fédération et son origine spirituelle. On y alliera l’utile et l’agréable, l’éducation et le loisir, le plaisir et le travail, le droit et le devoir, tout cela dans un esprit de retour à la nature, et de responsabilité personnelle.

Les fêtes estivales

Elles sont populaires comme le bal du 14 juillet, culturelles comme les festivals de toute sorte, ou sportives comme l’emblématique Tour de France. Autant de rendez-vous qui ponctuent les vacances, et font partie intégrante des activités estivales.

S’y ajoutent toutes les excursions et autres visites (musées, édifices, bâtiments historiques), qui vont donner à nos vacances une dimension culturelle et éducative, pas toujours appréciées par les enfants sur le moment, mais tellement enrichissantes.

L’hébergement des vacances

Il s’agit des débuts du camping, mais aussi des villages et club de vacances, et de l’hôtellerie populaire, de la pension de famille à l’hôtel de la plage. Nous montrons également comment les stations ont fait leur promotion, à travers brochures, dépliants ou affiches qu’elles ont essaimée durant l’année au gré des demandes.

Entre l’hôtel et la location meublée, la pension de famille offre aux familles de revenu moyen un lieu d’accueil pour leur séjour estival, pour y passer les vacances de Mr Hulot, dont le film de Jacques Tati sort en 1953. Il symbolisera pendant des années le style de vacances balnéaires de la côte atlantique.

Le camping familial entre dans les mœurs. Le nombre de journées passées sous la tente ou dans la caravane s’élève rapidement. Le camping, aidé en cela par l’évolution de l’automobile, devient le mode d’hébergement qui permet d’abandonner les vacances de proximité et favorise le départ hors de la région. Moins onéreux, et plus convivial, il ouvre l’accès au littoral à une population qui jusqu’ici n’y venait pas.

Un nouveau concept va voir le jour, inventé à Royan en 1947, avec le concours du TCF et d’un marchand de bâche : le « Village de vacances ». Au fil de la décennie, il sera repris par nombre d’associations, collectivités, CE, pour devenir en 1959 une marque emblématique du tourisme social : VVF Village Vacances Familles. Il inspirera aussi un autre concept d’organisation, qui verra le jour en 1949 à Calvi, sur le modèle des villages olympiques, avec toute un batterie d’activités sportive et ludiques : les clubs de vacances, symbolisés entre autre par le Club Méditerranée.

Les loisirs du bord de mer

Le bord de mer devient alors un lieu de plaisir, de rencontre, de découverte de nouveaux plaisirs comme la voile en dériveur, la balade sur l’eau en bateau à moteur, la pêche à pied, le fête entre copains autour du tourne-disque ou simplement la bronzette allongé sur le sable.

Qu’imaginer de plus propice aux rencontres, que la plage et la période estivale car « c’est le temps de l’amour, le temps des copains et de l’aventure » comme le chantait Françoise Hardy en 1967. Parenthèse d’insouciance et de détente, les vacances sont l’occasion d’échanger, de lier connaissances et de créer de nouvelles tribus éphémères : « la bande de copain de la plage ». En journée pour se retrouver à jouer, à bronzer, à nager ou à chahuter dans l’eau, ou le soir autour d’un feu de camp à chanter au son de la guitare ou d’un électrophone les succès du moment et les tubes de l’été.

Le bord de mer c’est aussi la pêche à pied avec l’épuisette ou la canne, à la découverte du milieu marin. Heureux de rapporter pour le repas estival coquillages et crustacés, que l’on ira finalement déguster en famille sur la terrasse ou la grande salle du restaurant de l’hôtel de la plage ou du port.

Le temps des vacances, c’est aussi celui du jeu. Jeux de plage quand il fait beau, ou jeux de société pour s’amuser en famille les jours de pluie, ils ont été et sont toujours l’objet d’une grande créativité.

La promotion des stations balnéaires

L’engouement pour le bord de mer amènera à une concurrence intense entre les stations balnéaires, de la plus huppée à la plus populaire. Elles déploieront des efforts de créativité, dans leur promotion, à travers brochure, ou affiche, et dans l’accueil et les activités ludiques, sportives et culturelles qu’elles vont pouvoir offrir à leurs vacanciers.

Les Syndicats d’initiative, qui deviendront les offices de Tourisme, y joueront un rôle essentiel, en associant une composante incontournable au succès des séjours et du développement touristique : la population locale.

À votre disposition pour consultation ou téléchargement : le Livret de présentation de cette exposition

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Fiche-expo

En vue d’une prochaine location de tout ou partie de cette exposition, consultez ou téléchargez la fiche-expo ci-dessous (2 pages R/V), qui en résume le fil conducteur et indique les différentes versions et tarifs de location proposés, ainsi que les prestations qui pouvent y être associées :

alt : Incorporation de la fiche-expo 'La SAGA des VACANCES'
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Panneaux didactiques

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